La coupe en futaie irrégulière dans les
Cévennes, visant à atteindre le stade climacique de hêtraie à sapins, serait le
mode d’aménagement favorisé. À l’issue des expérimentations réalisées, pour des
objectifs de production spécifique, le sapin Douglas serait l’espèce à
privilégier dans cette région, ce qui n’est pas sans soulever discussions et
débats dans la forêt privée. Dans les zones de reboisement en pin sylvestre,
une régénération de hêtre s’installe sous le couvert. Les coupes rases seraient
pour leur part plus délicates à mettre en place.
En après-midi, la visite s’est poursuivie dans
une réserve biologique existante depuis 1933 et où aucune intervention n’a été
réalisée depuis 1982, soit lors de sa désignation comme réserve biologique intégrale. C’est donc dire que dans une aire protégée
vouée à une utilisation polyvalente telle que le Parc national des Cévennes,
des zones de conservation plus strictes ont leur place. D’une superficie de 18
ha, un agrandissement de cet espace est projeté.
Comment qualifierez-vous ces interventions forestières dans le parc des Cévennes ? Peut-on parler d'interventions industrielles comme nous l'entendons ici au Québec, semi-industrielles ou « artisanales ». Occupent-elles de grandes superficies annuellement ? Quel est le volume moyen annuel tiré de ce parc national et quelle en est la possibilité forestière ?
RépondreSupprimerCes questions vont être posées quand il s'agira d'implanter au Québec cette nouvelle catégorie d'aire protégée, dite APP.
V. Gerardin, Québec