mercredi 12 juin 2013

Naturalisation des plantations

Aujourd’hui, l’Office national des forêt (ONF) invitait notre groupe à visiter l’Arboretum de la Foux créé au début du XXe siècle, un site situé sur le mont Aigoual dans la zone cœur du Parc national des Cévennes et présentant une grande diversité d’essences forestières indigènes et exotiques, dont l’Araucaria. L’expérimentation dans cette zone visait l’introduction d’essences exotiques.

La coupe en futaie irrégulière dans les Cévennes, visant à atteindre le stade climacique de hêtraie à sapins, serait le mode d’aménagement favorisé. À l’issue des expérimentations réalisées, pour des objectifs de production spécifique, le sapin Douglas serait l’espèce à privilégier dans cette région, ce qui n’est pas sans soulever discussions et débats dans la forêt privée. Dans les zones de reboisement en pin sylvestre, une régénération de hêtre s’installe sous le couvert. Les coupes rases seraient pour leur part plus délicates à mettre en place.

En après-midi, la visite s’est poursuivie dans une réserve biologique existante depuis 1933 et où aucune intervention n’a été réalisée depuis 1982, soit lors de sa désignation comme réserve biologique intégrale. C’est donc dire que dans une aire protégée vouée à une utilisation polyvalente telle que le Parc national des Cévennes, des zones de conservation plus strictes ont leur place. D’une superficie de 18 ha, un agrandissement de cet espace est projeté.






1 commentaire:

  1. Comment qualifierez-vous ces interventions forestières dans le parc des Cévennes ? Peut-on parler d'interventions industrielles comme nous l'entendons ici au Québec, semi-industrielles ou « artisanales ». Occupent-elles de grandes superficies annuellement ? Quel est le volume moyen annuel tiré de ce parc national et quelle en est la possibilité forestière ?
    Ces questions vont être posées quand il s'agira d'implanter au Québec cette nouvelle catégorie d'aire protégée, dite APP.
    V. Gerardin, Québec

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