jeudi 13 juin 2013

La zone coeur du Parc National des Cévennes

Aujourd’hui, le groupe a été reçu par Grégoire Gautier du Parc National des Cévennes, qui est responsable du service du développement durable assurant le suivi des activités de chasse, de pêche, de foresterie, d’agriculture et d’architecture dans le parc. Six cents personnes habitent de façon permanente la zone cœur du Parc. Le Parc des Cévennes, contrairement aux autres parcs nationaux de catégorie II selon l'Union internationale pour la conservation de la nature, est reconnu comme catégorie V.

Dans les aires protégées de catégorie V, la restauration des écosystèmes pour améliorer à la fois les valeurs écologiques et économiques est souvent visée. Les forêts de châtaigniers en sont un exemple. Les châtaigniers ont été introduits dans la région par les Romains il y a environ 1000 ans pour la consommation des fruits. Les peuplements étaient alors gérés en vergers. Cette châtaigneraie est aujourd'hui dédiée à la restauration des peuplements dans un objectif de démonstration de la sylviculture possible en vue de la production de bois, tout en valorisant le patrimoine naturel et culturel cévenol.

Concernant les activités de chasse dans le parc, un plan de chasse détermine annuellement un nombre minimal et maximal de bêtes à prélever. Alors que les chasseurs ont tendance à prôner une chasse plus conservatrice afin de préserver la ressource faunique, les agriculteurs et les forestiers souhaitent prélever un nombre plus important de bêtes dans le but de diminuer l’impact de la faune sauvage sur la régénération végétale.

Depuis quelques années, le loup est de retour dans les Cévennes. Sa présence soulève une forte crainte chez certains éleveurs vis-à-vis de la menace qu’il peut représenter tant pour les troupeaux qu'en raison des inquiétudes de la population.


Paysage typique de la zone cœur du Parc

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