Après plus de 500 km de route, nous voilà maintenant plus au
nord, dans l’est de la France. Le groupe a passé la journée en compagnie de
monsieur Roland Susse, expert forestier. Il nous a d’abord parlé de la
sylviculture en futaie irrégulière, en forêt feuillue, qui vise trois objectifs
de production : production de bois de qualité, production de biodiversité
et production «sociale». Le groupe a effectué un exercice pratique de martelage
dans un marteloscope d’une forêt de chênes, de charmes et de certaines essences
non-indigènes comme que le chêne rouge qui est perçu comme une espèce invasive
par le sylviculteur.
En après-midi, le groupe a effectué une visite dans une
plantation de Sapin Douglas traitée de façon partielle pour favoriser la
régénération naturelle et le retour d’une proportion d’essences indigènes pour
restaurer progressivement la biodiversité et une structure forestière naturelle.
Nous avons pu mieux comprendre la mise en application d’une sylviculture basée
sur l’assainissement, la diversification des essences, l’éducation du
peuplement et la production de bois de qualité. Cette philosophie sylvicole
pourrait s’avérer intéressante dans le cadre du statut d’aire protégée
polyvalente en développement au Québec afin de combiner la production de bois
de qualité et le maintien ou la restauration d’un haut niveau de naturalité; l’économie
verte quoi !
J'aimerai avoir plus de précision sur le terme "production sociale".
RépondreSupprimerMichel Bergeron (MDDEFP)
Salut Michel, je pense qu'il veut parler des services rendus à la société par la forêt comme la récréation, la protection des cours d'eau, des paysages, etc. F.
RépondreSupprimerC'est une tentative pour donner un contenu économique à la fonction sociale de la forêt. Une esquisse de bio économie en quelque sorte.RL-France
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