jeudi 20 juin 2013

Visite de la réserve transfrontalière d’Adelsberfg – Lutzelhardt


Elle serait la première réserve biologique intégrale transfrontalière – située entre l’Allemagne et la France - à avoir été créée en Europe. Elle couvre une superficie de 400 ha. Certaines espèces aviaires plus rares refont leur apparition dans la région. Toutefois, la forte présence des cervidés et du sanglier nécessite le maintien de la chasse dans ce type d’aire protégée à gestion stricte. Situation souvent rencontrée dans les forêts et réserves intégrales d’Europe.



1 commentaire:

  1. Bonjour,

    La journée du 20 juin résume elle toute seule les objectifs de notre projet : tenter de concilier biodiversité et bioéconomie en territoires forestiers.Le matin à Steinbourg avec un industriel forestier bien placé sur son marché en Europe. Puis à La Petite Pierre et Obersteinbach dans une Aire protégée labellisée UICN et MAB Unesco, elle aussi bien connue au plan international.Manquait la voix du sylviculteur du coin également bien coté en Europe. Nous l'avons loupé de peu juste après Obersteinbach .En novembre 2013 il se rappelle à notre mémoire dans une prise de position publique qui nous va comme un gant : du fond de l Abitibi au Grand Est, de la Gaspésie aux Cévennes.

    A bientôt au bord du St Laurent

    Robert LINDECKERT

    Coordonnateur pour la France du projet de coopération franco - québécoise.

    La France et le Québec s'unissent dans un projet de coopération visant la réalisation d'une étude comparative des modes de conservation du patrimoine naturel qui peuvent se réaliser dans une démarche d'inclusion des activités humaines.

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    > « Pour nous qui ne sommes pas de doux rêveurs, économie et écologie, exploitation, respect de la biodiversité et accueil du public ne sont pas opposés. Nous réfléchissons au rendement financier le plus important possible sur le moyen terme pour nos domaines. Or, eurêka, la dynamique très puissante de la forêt permet ce rendement, mais pas à n’importe quel prix, celui d’un travail fin et d’une réflexion arbre par arbre. Nous devons aussi nous assurer que les systèmes soient stables pour que tout notre travail ne soit pas anéanti au premier aléa climatique [ndlr, au contraire de ce qui se passe dans les "champs d'arbres" plantés, qui se couchent massivement en cas de tempête]. Notre rôle est de permettre l’accroissement d’essences adaptées sur des petits noyaux et non pas sur de grandes surfaces. Dans la méthode Pro Silva, nous sommes sur des structures de forêts irrégulières, plus résistantes dans le temps.
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    > Du coup, nos bois sont de valeur, avec des marges plus importantes que pour les petits résineux. Malheureusement, ces derniers ont le vent en poupe chez les transformateurs. Nos arbres partent donc souvent en containers vers d’autres pays, où on en fait des parquets ou des meubles. Il serait très important d’encourager la filière bois locale à travailler nos feuillus sur place. Les sylviculteurs alsaciens s’orienteraient alors vers du bois de qualité plutôt que de remplacer leurs épicéas par du douglas ou du pin… »
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    > Vœu pieux ? Pas forcément, si l’on considère que l’ONF (Office national des forêts) ne pratique quasiment plus les coupes rases dans les massifs qu’il gère (75% des forêts en Alsace), et que certains pays, comme la Suisse, la Slovénie ou le land de Basse-Saxe en Allemagne, ont adopté la méthode Pro Silva sur tout leur territoire.

    > http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2013/11/04/societe/forets-privees-alsace-defigurees/

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