Présentation des partenaires français et québécois


Partenaires français : 

présentés par Jérôme Maurice (AIF)

L’Association pour l’interaction entre les forestiers (AIF) est l’organe de coordination du projet en France. L’association vise à promouvoir l’échange entre les membres de la communauté forestière, celle-ci étant composée par les personnes ayant suivies un cursus et/ou ayant une expérience professionnelle dans les domaines de la forêt, du bois et des milieux naturels. La mission première de l’AIF est de mettre en réseau les acteurs du monde forestier, de catalyser les échanges et rencontres entre ces acteurs et de faire émerger des projets communs. Elle s’appuie pour cela sur un large réseau de près de 400 adhérents et de très nombreux sympathisants en France et dans le monde.

Contacts :
Robert Lindeckert, coordinateur du projet de coopération franco-québécoise (adhérent AIF)
Lola Desbourdes, coordinatrice adjointe (membre du bureau de l’AIF)

De nombreux intervenants participeront à la mission qui se déroulera en France 9 au 22 Juin. Cette visite inclura un passage en Suisse, dans le canton de Vaud, ainsi qu’en Allemagne, à l’Université de Fribourg en Brisgau, où une présentation commune intitulée « Foresterie dans les aires protégées polyvalentes : faisabilité écologique et acceptabilité sociale » doit être réalisée. Une brève présentation de ceux-ci paraissait donc utile, avant d’approfondir les débats sur le terrain.

On dénombre plus de 1600 espaces naturels en France métropolitaine. Parcs nationaux, parcs naturels régionaux, réserves de biosphère, réserves naturelles, arrêtés de protection de biotope, etc. Près de 10,8 millions d’hectares sont consacrés à la protection des écosystèmes terrestres.

Les Parcs nationaux sont au nombre de 6 en France métropolitaine. Parmi ceux-ci le Parc national des Cévennes (PNC), crée en 1970. Ce parc est classé Réserve mondiale de biosphère « Man and Biosphere » par l’UNESCO et est jumelé avec le Parc national du Fjord-du-Saguenay au Québec. Afin de préserver la richesse et la diversité de ses forêts, le PNC a mis en place sa propre politique forestière, en collaboration avec les gestionnaires forestiers publics (Office national des forêts) et privés (représentés par le Centre régional de la propriété forestière).

La France compte par ailleurs 48 Parcs naturels régionaux, parmi lesquels, le Parc naturel régional des Vosges du nord. Situé à cheval entre l’Alsace et la Lorraine, et dans une zone frontalière avec la Rhénanie-Palatinat allemande, la zone est également classée Réserve mondiale de biosphère transfrontalière « Man and Biosphere » par l’UNESCO. Une multitude d’acteurs locaux s’attèlent à faire vivre ce territoire de manière concertée, sous une logique commune d’aménagement du territoire, de protection du patrimoine naturel et culturel ainsi que de contribution au développement économique et social de la région : les communes (Obersteinbach, Sturzelbronn, Ludwigswinkel) et autres collectivités territoriales (départements, régions, intercommunalités), les gestionnaires forestiers publics français (Office national des forêts) et allemands (Landesforsten Rheinland-Pfalz), les acteurs de la filière-bois locale (scierie SCS, membre de l’interprofession Fibois Alsace), etc. Le Sycoparc, Syndicat de coopération pour le Parc, est l’organe de concertation de ces acteurs.

La dynamique de création d’espaces protégés en France se poursuit ! Crée en juillet 2010, le Groupement d’intérêt public (GIP) des forêts de Champagne et Bourgogne a pour mission de piloter la mise en place du futur Parc national des forêts de Champagne et Bourgogne. Il a notamment pour tâche la définition d’un projet de gestion forestière compatible avec les objectifs du futur parc et avec les pratiques actuelles.

Chaque territoire présente sa propre diversité d’espaces protégés, fonction des spécificités locales. La région d’Haguenau en Alsace témoigne de cette diversité. Différents types d’aires protégées ont été mises en place dans cette zone (réserve naturelle nationale, réserve biologique domaniale, réserve biologique intégrale) afin de promouvoir la protection du massif d’Haguenau (21 000 ha, le sixième plus grand massif français) et des forêts alluviales en bordure du Rhin (de Lauterbourg à Offendorf). Ainsi, gestionnaires publics (ONF, Conservatoire des sites d’Alsace), collectivités territoriales (Conseil régional, communes forestières) et acteurs de la filière-bois (Interprofession Fibois Alsace) interagissent au quotidien pour le maintien de ces espaces protégés.

La communauté des gestionnaires forestiers privés joue également un rôle important en termes de promotion des techniques de gestion forestière soucieuses de la protection du patrimoine forestier et du maintien des fonctions écologiques de nos forêts. On peut citer par exemple la Société Forestière de Franche Comté : créée en 1880, elle rassemble gestionnaires, agents de développement, enseignants, chercheurs et autres, du domaine privé ou public, et a pour mission de contribuer à l’avancement des connaissances théoriques et pratiques en gestion forestière. On peut citer également l’Association Futaie Irrégulière, créée en 1971 à l’initiative de gestionnaires forestiers privés, afin de promouvoir la gestion des peuplements de structure irrégulière.

Gestionnaires forestiers et professionnels de la filière-bois contribuent ensemble à la mise en valeur des patrimoines forestiers, ainsi qu’au maintien des savoirs-faires et particularismes transfrontaliers: en témoigne la proximité entre les sylviculteurs et les exploitants forestiers dans les Hautes-Chaînes du Jura franco-suisse (forêt du Risoud, canton suisse de Vaud...). Défendant la mise en place d’une appellation d’origine contrôlée « Bois du Jura » pour les sciages de sapin-épicéa produits dans le massif du Jura, l’Association française pour l’AOC Bois du Jura (regroupant différents corps de métiers de la filière résineux) bénéficie du soutien des professionnels français et helvétiques.

Enfin, les espaces naturels protégés sont faits des hommes et des femmes qui y vivent. Acteurs aux multiples casquettes (gestionnaires de territoire, environnementalistes, chefs d’entreprise, représentants interprofessionnels), ces personnes travaillent à l’émergence de nouveaux outils et principes de gestion qui façonneront les espaces naturels de demain.


Partenaires québécois : 

(en construction)

Le Ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des parcs :
Contact : François Brassard, responsable R&D (coordonnateur québécois)

Le Ministère des Ressources Naturelles :
Contact : Jean-Pierre Jetté

La Société des Établissement de Plein Air du Québec : 
Contact : Jean-François Lamarre

Le Conseil Local de Développement du Fjord du Saguenay : 
Contact : Jean Bergeron

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université de Laval :
Contact : Louis Bélanger

3 commentaires:

  1. Bonjour,
    Ce projet est évidemment bien intéressant !
    je me permettrai juste d'apporter un petit rectificatif : les parcs nationaux français métropolitains sont dorénavant au nombre de 7 avec la création du Parc national des Calanques le 18 avril 2012.
    Bonne réussite pour votre projet !
    Bien cordialement,
    Christian Neumüller
    (Parc national de la Vanoise)

    RépondreSupprimer
  2. Merci beaucoup pour cette précision !

    RépondreSupprimer
  3. Intéressant, mais au Québec on tente de définir comme durable l'exploitation de ressource non renouvellable tel que minières, gazières et pétroplières. Je crains que cette initiative vise à justifier l'exploitation de ces ressources, peu importe l'opinion publique, en atténuant le spectre des impacts environnementaux sous prétext qu'elles s'opéreront dans des aires protégées dites polyvalentes. C'est inacceptable!!

    RépondreSupprimer